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Séverine Labat, politologue et chercheuse au CNRS-ADIS, estime que la binationalité est, en partie, une conséquence du passé colonial de la France, en particulier en Algérie car «le consensus n’est toujours pas fait autour des tabous de la décolonisation et de la perte de l’Algérie française».

Au-delà d’une confusion dangereuse entre enjeux de politique internationale et intérieure, il y a là une réminiscence du passé colonial, notamment algérien, qui pourrait se révéler funeste pour notre cohésion nationale.

Il convient, à cet égard, de rappeler que, durant ses cent trente-deux ans de présence en Algérie, la France n’a jamais accepté d’octroyer la nationalité pleine et entière aux musulmans qui vivaient dans ses départements d’outre-Méditerranée. Or, depuis les accords d’Evian de 1962, qui mettent fin à la guerre d’Algérie, nos concitoyens issus de ce joyau de l’empire ont la latitude de jouir des mêmes droits que n’importe quel autre Français. […]

Le Monde

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