14/06/11
Par Claude Ribbe (fondateur du comité de soutien à Nafissatou Diallo).
“I have not spoken to this man”. Je n’ai pas parlé à cet homme. Telle est la réponse catégorique de Douglas Wigdor, avocat de Nafissatou Diallo, victime présumée de Strauss kahn (vendredi 10 juin à 16 h 12 heure de Paris) à la question : “Avez-vous cherché à entrer en contact avec Patrick Lozès ?”
Patrick Lozès n’est qu’un menteur
Alors pourquoi une partie de la presse française a-t-elle titré ce même vendredi 10 juin que les avocats de Nafissatou Diallo étaient entrés en contact avec Patrick Lozès sans prendre la peine de poser la question aux intéressés pour avoir une confirmation ? Une bien singulière manière d’informer. Lozès avait indiqué que ce prétendu contact se serait fait par l’intermédiaire du président d’une association américaine pour les droits civiques. Mais il s’était bien gardé de donner un nom. Une mystérieuse association sans doute aussi représentative que le CRAN, organisme fort de trois adhérents, monté de toutes pièces par Strauss-Kahn fin 2005 (*) pour servir sa propagande de statistiques racistes et de communautarisation de la société française. Dans ces conditions, tout journaliste digne de ce nom aurait dû s’abstenir d’écrire quoi que ce soit sans avoir pris la peine de vérifier cette préterndue information. Patrick Lozès n’est qu’un menteur.
10/06/11
Les GG de RMC s’interrogent sur l’implication du président du CRAN Patrick Lozès dans l’affaire DSK. Avec Claire O’Petit, Bernard Debré, Etienne Liebig et Patrick Lozès.
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xj7nwe_on-m-a-demande-si-j-avais-des-informations_newsundefined[/dailymotion]Les avocats de Nafissatou Diallo, la victime présumée de Dominique Strauss-Kahn, ont indirectement contacté le 27 mai dernier Patrick Lozès, le fondateur du Conseil Représentatif des Associations Noires (Cran), pour lui demander s’il était prêt à activer ses réseaux pour rechercher des éléments à charge contre l’ancien président du FMI, révèle Europe 1.
Patrick Lozès n’a pas précisé quelle avait été sa réponse mais il a laissé entendre qu’il serait prêt à agir si la réputation de la jeune femme de chambre était trop “salie” par les avocats de DSK.