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«Les curés devraient rester dans leur sacristie», peste Marine Le Pen dans un long entretien publié cette semaine dans le magazine La Vie. «De nombreux curés sont devenus des responsables politiques», regrette la présidente du Front national.

En prenant «des positions éminemment politiques de lutte contre le FN», Marine Le Pen juge que «le clergé français est sorti de son rôle et transmet des préjugés qui vont à l’encontre des principes qu’il devrait défendre».

«Une partie de l’effondrement moral de nos sociétés, de l’avancée de l’individualisme et du consumérisme, est liée à l’affaiblissement de l’Église. Si les prêtres s’occupaient de leurs ouailles plutôt que de politique, cette situation serait probablement réversible», poursuit Marine Le Pen.

La présidente du FN réaffirme par ailleurs que son souhait de voir la peine de mort rétablie n’est pas en contradiction avec sa foi. «Je comprends que des gens soient opposés à la peine de mort par conviction religieuse. Mais l’Église a toujours fait la différence entre la vie innocente et la peine de mort appliquée en condamnation des crimes les plus violents», assure-t-elle.

Dans un registre plus personnel, Marine Le Pen se dit «absolument croyante», mais «un peu fâchée avec l’Église». Affirmant qu’elle aimerait «bien sûr» rencontrer le pape Benoît XVI, la leader frontiste explique qu’elle parlerait avec lui «des dangers qui pèsent sur notre civilisation (…) par l’effet des deux nouveaux totalitarismes du XXIe siècle, après le nazisme et le communisme du XXe : le mondialisme et l’islamisme».

Le Figaro

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