Depuis quelques années, les investisseurs étrangers envahissent la planète football avec le rachat de clubs européens de standing. Dernier club a avoir cédé aux pétrodollars du Qatar, le Paris Saint Germain devrait profiter de cette aubaine pour renforcer son effectif. Un phénomène qui n’enchante pas le président de l’UEFA Michel Platini.
A l’image d’autres clubs en Europe, le Paris Saint-Germain va sans doute aborder une nouvelle ère grâce à l’apport de ces milliardaires pas forcément très connaisseurs du monde du football. Une mode qui ne séduit pas du tout le président de l’UEFA Michel Platini.
Je sais que je défends quelque chose qui n’est plus défendable, mais je ne suis pas fan. Moi, je suis pour l’identité d’un club plutôt que d’acheter des gens à droite, à gauche
a-t-il expliqué ce jeudi en marge du comité exécutif de l’UEFA.
«Les lois françaises et anglaises sont ainsi faites, je n’y peux rien. On peut avoir un propriétaire du Qatar, un directeur sportif brésilien, et pourquoi pas un entraîneur italien et des joueurs d’autres nationalités. Je ne vois pas le rapport avec le PSG» , a déploré Platini.
Ce dernier a conclu son analyse par une déclaration qui devrait diviser encore plus les sceptiques et les partisans de cette nouvelle tendance du football moderne.
Je vais peut-être passer pour un ringard, mais je préférerais que des gamins des villes concernées commencent à jouer dans leurs clubs plutôt que des joueurs venus d’ailleurs. Moi je suis parti jouer à l’étranger, mais j’ai commencé d’abord dans le club de ma région, à Nancy
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