La crise de la dette grecque pourrait contaminer l’Italie et la Belgique, avant de s’étendre à l’Espagne, à cause surtout du niveau élevé de la dette publique italienne. Voici l’avertissement lancé par le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, dans une interview au journal allemand Suddeutsche Zeitung.
«L’échec de la Grèce pourrait contaminer le Portugal, l’Irlande et aussi l’Italie et la Belgique à cause du niveau élevé de leurs dettes publiques, puis également l’Espagne», a expliqué Juncker, en soulignant donc que le défaut de paiement d’Athènes aurait des conséquences “catastrophiques” pour la monnaie unique européenne.
D’après Juncker, faire participer le privé au sauvetage de la Grèce peut conduire, dans le pire des cas, les agences de notation à classer Athènes dans la catégorie des non-solvables, «avec des conséquences catastrophiques pour la monnaie unique. Nous sommes en train de jouer avec le feu», ajoute Juncker, faisant clairement référence aux demandes avancées hier par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel sur une participation des banques dans le sauvetage de la Grèce.
Il Sole 24 Ore – Traduction : Romegas