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Après trois ans de travaux, la mosquée est sortie de terre. Le lieu de prière a été inauguré hier. Reste maintenant à réaliser la partie culturelle de l’édifice religieux.

Pourquoi ? Comment ?A quand remonte le projet ?

Le chantier remonte à plus de trois ans déjà. Les musulmans souhaitaient depuis longtemps disposer d’une mosquée digne de ce nom et non plus seulement de ce modeste local loué par la ville de La Roche-sur-Yon aux pratiquants. Cette nouvelle mosquée peut accueillir jusqu’à 500 fidèles.

Outre la partie religieuse, le centre comprendra une partie culturelle de 700 m2, avec salles de conférence et d’exposition, salle de cours, tisanerie. La mosquée ne comporte pas à ce jour de minaret, mais elle devrait en avoir un. « Il est d’ailleurs mentionné sur le permis de construire », indique Joël Soulard, adjoint à l’urbanisme, présent à l’inauguration.

Pour l’élu présent hier, « cette mosquée, dans un quartier en plein bouleversement, célèbre le vivre ensemble et la richesse de la diversité culturelle ». L’adjoint local a insisté pour que chacun résiste « à la tentation de la stigmatisation ». « Il existe aujourd’hui un islam de France qui a complètement intégré les valeurs de notre République », fait-il remarquer. (…)

La nouvelle mosquée attire-t-elle plus de fidèles ?

Plus encore que la nouvelle mosquée, c’est surtout la présence d’un imam qui « dope » la fréquentation et attire de nouveaux fidèles. Car Aziz Bentama le constate, le profil des fidèles a beaucoup changé. « On voit des Français de souche, beaucoup de fidèles d’Europe de l’est ou encore d’Afrique subsaharienne », note-t-il.

Présent à l’inauguration, un représentant de l’Union des organisations islamiques de France (réputé proche des Frères musulmans) a plaidé pour que la mosquée soit ouverte à tous, « y compris aux non musulmans ».

Alors que se profilent des échéances politiques majeures, il demande aussi de la « retenue » aux élus. Elles ne doivent pas être prétexte « à des discours islamophobes ». Revenant sur la polémique au sujet des prières dans la rue, il a fait remarquer que c’était un fait « marginal », et que les fidèles n’avaient « aucune envie de prier dans la rue ».

Ouest-France

Merci à BobbyW

 

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