Onze jours qu’ils ont dû quitter le squat rue Saint-Léonard. Onze nuits qu’ils dorment devant la mairie d’Angers. Onze matins qu’ils se vont virer par la police.
Les demandeurs d’asile sont à la rue. Ce matin, ils se sont installés pour un petit-déjeuner boulevard Foch, avec des membres du collectif de soutien aux demandeurs d’asile. « Nous avons besoin de soins. Nous avons faim. Nous n’avons aucun endroit où aller. », dit l’un d’eux. La plupart viennent de Somalie. Le collectif dénonce cette situation et demande à la préfecture de « respecter le droit ». « Les demandeurs d’asile ont droit aux conditions matérielles d’accueil et à l’allocation temporaire d’attente. »