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C’est incroyable ! Je n’ai jamais vu ça », témoigne Luis Carvalho, un Fameckois. « C’est extrêmement grave. On n’a plus connu ça depuis vingt ans ! », déplore Michel Liebgott, le maire de Fameck. Le déferlement de violence qui s’est abattu dans la nuit de samedi à dimanche sur la Cité sociale de Fameck reste ancré dans tous les esprits. La Saint-Jean, organisée chaque année par l’association cap verdienne, n’a jamais dégénéré. Pourtant, hier, à 4 h, la fête a tourné au cauchemar.
Encore cent cinquante personnes terminent la soirée lorsqu’une cinquantaine de trouble-fêtes venant de l’extérieur font irruption, se déchaînent sur les participants, le bâtiment et le mobilier.

(…) « Les gendarmes n’étaient pas assez nombreux. Ils ont préféré se mettre en retrait et revenir avec du renfort, soit une quarantaine d’hommes au total », justifie le commandant Plourin, de la compagnie de Thionville. Leur absence n’a fait que renforcer le sentiment d’abandon des Fameckois et de domination des agresseurs, qui ont caillassé trois voitures de gendarmerie et brûlé un autre véhicule. (…)

Pour le représentant de l’État, joint par téléphone « l’intervention a été adaptée aux moyens et en rapport aux violences subies ». Hier, les militaires ont placé deux personnes en garde à vue et démarré les auditions.

Le Républicain Lorrain

Merci à John Wayne

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