Addendum : Une et page 6 de France Soir…
Un rapport choc de Contribuables associés a calculé les “recettes” et “dépenses” engendrées par les 550 000 immigrés en situation irrégulière. Son auteur vient d’être auditionné par les députés UMP.
Près de 4,6 milliards d’euros : c’est ce que coûte à la France, chaque année, l’immigration clandestine”
Près de 4,6 milliards d’euros : c’est ce que coûte à la France, chaque année, l’immigration clandestine, selon une étude réalisée par l’universitaire et expert international en sciences humaines, Jean-Paul Gourévitch, dans le cadre des “Monographies” (no 25) de Contribuables associés. Consultant pour le ministère des Affaires étrangères, le Conseil de l’Europe, la Banque mondiale et l’Unesco, Gourévitch est déjà l’auteur, en 2010, d’un précédent audit sur « Le coût de la politique migratoire de la France » qui fait depuis autorité (et qui chiffre le coût de l’ensemble des 7,8 millions d’immigrés, légaux et illégaux, à 30,4 milliards d’euros).
Selon son nouvel opus de 96 pages intitulé « Ce que nous coûte l’immigration clandestine », dont nous publions des extraits en exclusivité, les « recettes » engendrées par les immigrés en situation irrégulière se montent à un milliard d’euros par an (provenant essentiellement des visas, impôts, taxes et amendes) contre 5,6 milliards d’euros pour les « dépenses ». Parmi les principaux postes (lire tableau page de droite) : le travail illégal (1,7 milliard d’euros), les coûts des retours et reconduites aux frontières (787,8 millions), la santé (662 millions, dont 623 pour l’AME, aide médicale de l’État – la CMU des clandestins)…
Cette étude a été présentée la semaine dernière en avant-première à une trentaine de députés UMP membres de la commission sur l’immigration, présidée par Claude Goasguen. Gourévitch a par ailleurs été auditionné à plusieurs reprises par le groupe UMP de l’Assemblée, notamment le 23 juin 2010, aux côtés de l’essayiste Malika Sorel, à l’occasion d’un Rendez-vous parlementaire organisé par Contribuables associés. Pour autant, l’auteur se défend de tout a priori partisan : « Nous ne prétendons pas […] donner des leçons, mais uniquement fournir des outils d’analyse », écrit-il dans son introduction. À chacun, ensuite, de « juger en fonction de sa conscience et de ses convictions ». Objectif : provoquer un « débat démocratique ». […]