Le Premier ministre François Fillon a affirmé samedi à Phnom Penh que la mondialisation était “un fait” estimant que vouloir “démondialiser l’Histoire et se ménager le confort d’une politique solitaire” constituait une “illusion dangereuse”
(…) “Quant à ceux qui veulent sortir la France de l’euro, ils mettraient en péril notre économie” et défendent “une fausse idée de la souveraineté nationale” a-t-il poursuivi, s’attaquant également au “manque de responsabilité” de ceux qui prônent “le retour à l’augmentation de la dépense publique.” Qualifiant ces propositions de “laxistes ou populistes” le chef du gouvernement a assuré qu’il les combattrait “de toutes (ses) forces parce qu’elles font peser sur nous le risque du déclin.”
Selon lui, “la mondialisation est un fait, ça n’est pas une hypothèse que l’on pourrait accepter ou refuser selon son bon plaisir”
“La souveraineté ça n’est pas la politique du repli ou du cavalier seul. C’est une politique d’action, d’influence (…). C’est être là avec nos partenaires de tous les continents pour réguler, maîtriser les risques de la mondialisation” a-t-il enchaîné. (…)