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France Telecom Orange, dont la filiale tunisienne est actuellement détenue par le gendre et la fille de l’ex-président Ben Ali, continuera d’investir en Tunisie et créera 150 emplois, a annoncé son PDG Stéphane Richard samedi après un entretien avec le Premier ministre tunisien.

Interrogé par l’AFP sur l’avenir des parts (51%) de Marwan Mabrouk et Cyrine Ben Ali, gendre et fille du président déchu Zine El Abdine Ben Ali, Stéphane Richard a déclaré qu’il attendait l’aboutissement des travaux de la commission tunisienne chargée des confiscations des avoirs de la famille du président, qui rendra son rapport dans quelques mois.

Cette commission étudie «tous les actifs de Mabrouk et donc sa participation dans la société Investec» qui est actionnaire majoritaire d’Orange Tunisie. En attendant, «nous travaillerons avec le partenaire que nous aurons et si c’est l’Etat, nous travaillerons avec l’Etat», a-t-il insisté. Lancée il y a plus d’un an, Orange Tunisie a dépassé récemment le million d’abonnés. C’était le premier opérateur tunisien à obtenir une licence 3G. Le P.-D.G. de France Telecom Orange a, également, annoncé son souhait de «lancer une nouvelle activité en Tunisie, dès cette année 2011, avec 150 emplois dans le domaine de la maintenance informatique».

En mars, le site d’informations owni.fr avait accusé Orange d’avoir «monnayé» sa licence 3G en Tunisie avec le clan Ben Ali, des «informations erronées qui portent gravement atteinte» au groupe, selon l’opérateur. «Notre activité en Tunisie ne procède pas de la corruption, et ne procède que du résultat d’un appel d’offres international», s’était défendu Richard à l’époque, soulignant que son entreprise avait investi 260 millions d’euros en Tunisie pour déployer un réseau 3G.

Le Matin.ma

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