C’est la question soulevée le 7 juillet 2011 par le site américain Gawker. Des internautes ont en effet signalé que cette pratique rappelait la manière d’attacher les esclaves africains sur les bateaux.
Ils sont des centaines de milliers à s’adonner à cette nouvelle tendance, qui consiste à se prendre en photo en train de faire la planche sur le ventre dans des endroits et des situations insolites, puis à poster leur clichés sur Facebook, Twitter ou sur des sites dédiés.
Dans les deux cas, le seul but est de faire rire, d’impressionner en trouvant le lieu le plus farfelu où s’allonger. La page Facebook «Planking Australia», d’où serait parti le mouvement, a plus de 173.660 likes et au moins autant de photos. Sur l’une d’elles, un homme fait la planche sur un petit djembé, un autre est allongé sur une boîte aux lettres.
Certains «plankers» n’hésitent pas à mettre leur vie en danger pour avoir la photo. En mai 2011, l’Australien Acton Beale essayait de faire du «planking» sur la balustrade de son balcon quand il est tombé du 17e étage.
Mais aujourd’hui, la pratique est pointée du doigt parce qu’elle offenserait la mémoire des esclaves. Le rappeur et acteur américain Xzibit a tweeté plusieurs fois le 7 juillet 2011 pour exprimer son indignation.