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Les deux incendies qui se sont produits en une semaine rue de la République à Toulouse auraient-ils pour origine une guerre commerciale entre commerçants d’origine africaine ? Pour l’heure, aucune hypothèse n’est écartée.

Nombreux sont les habitants et habitués de la rue de la République, à Toulouse, à s’interroger sur l’incendie qui s’est produit samedi, vers 19 heures, au numéro 20 de cette artère très populaire. Il est vrai que ce sinistre est survenu une semaine après un premier qui a ravagé, au 35 de la même rue, neuf logements et deux commerces africains, une cordonnerie et une échoppe de cosmétiques et alimentations.

Avant-hier soir, ce sont trois appartements d’un immeuble dont le rez-de-chaussée est lui aussi occupé par un magasin africain qui ont été la proie des flammes. Si cette épicerie exotique de 300 m2 n’a pas brûlé, elle n’en fait pas moins les frais de ce sinistre.

Akal Akottong Akot, son gérant, s’est d’ailleurs vu notifier, hier, une interdiction d’ouverture pour raison de sécurité. « Je ne connais pas l’étendue des dégâts. Je n’ai pas eu le droit d’entrer. Comme le feu a ravagé un appartement du premier, juste au-dessus de mon magasin, des éléments du plafond menacent peut-être de s’effondrer. » Ce chef d’entreprise originaire du Sud Soudan espère qu’il pourra « reprendre rapidement son activité ». Bien évidemment, Akal Akottong Akot ne peut s’empêcher de penser à l’incendie de la semaine dernière dont l’origine ne serait toujours pas établie ou, du moins, pas encore rendue publique : « Deux feux en une semaine, on fini par trouver ça bizarre, assure-t-il. On dirait que c’est dieu qui s’est fâché ». […]

La Dépêche du Midi

(Merci à Alain)

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