Jugé en comparution immédiate, hier après-midi, le caporal- chef du 3e RPIMa auteur des coups de feu sur deux voitures, dans la nuit de samedi à dimanche (Midi Libre d’hier) a été condamné à 18 mois de prison, dont 15 avec sursis, et a échappé au mandat de dépôt requis à l’audience. Agé de 31 ans, le “para” s’était constitué prisonnier lundi au commissariat, avant d’être placé en garde à vue au SRPJ de Perpignan, chargé de l’enquête.
L’origine des échauffourées est effectivement liée à “des actes d’incivilités les plus basiques”, comme l’a relevé Me Hicham Laredj, avocat des trois jeunes dont les deux voitures ont été les cibles du militaire, vers 2 h 30 du matin, avenue Bunau-Varilla : des regards trop appuyés à la compagne du “para”, des “doigts d’honneur” de part et d’autre, jusqu’à la poursuite et aux quatre coups de pistolet 9 mm Glock qui, par chance, n’ont pas fait de blessé.
Cela valait au tireur de comparaître pour violences volontaires avec arme, dégradations, détention d’arme illicite et vol de balles au détriment du “3”. Un régiment où le militaire est fort bien noté et où il a obtenu la médaille d’or de la Défense, pour ses campagnes sur de nombreux théâtres extérieurs.
(Merci à parciparla)