Un «militant associatif» français Erol Dilman, 23 ans, a été arrêté lundi pour avoir «piétiné le drapeau marocain avant de tenter de le lacérer devant plusieurs témoins» et serait actuellement poursuivi pour coups et blessures contre une citoyenne marocaine qui a refusé de lui céder le drapeau national. Il nie ces accusations en bloc.
Libéré mardi par le Parquet, le ressortissant français Erol Dilman, 23 ans, connu chez les activistes du Mouvement du 20 février sous le nom de «David Afraer Sefrat», a été mis en garde à vue, hier, par le même tribunal.
«Assisté par des membres de Justice et bienfaisance [Al Adl Wal Ihsane, islamistes] l’accusé aurait giflé à maintes reprises la victime âgée de 25 ans avant de la faire tomber par terre et de la piétiner. Grièvement blessée au rein gauche et à la tête, cette dernière a présenté à la justice un certificat d’incapacité de 21 jours», précise la source de libé.ma. Ainsi, conformément à la législation marocaine, l’accusé a été incarcéré à la prison locale de la ville. Son procès est prévu pour la semaine prochaine.
Il répondra à de lourds chefs d’accusation. Pour la profanation du drapeau national, il risque une peine d’emprisonnement allant de 6 mois à 3 ans ferme et une amende de 10.000 à 100.000 dirhams. Dans l’affaire d’agression contre la citoyenne marocaine, il risque également gros : un emprisonnement allant de 6 mois à deux années de prison et une lourde amende. Seule la justice tranchera dans cette affaire qui défraie déjà la chronique au Maroc et en France. La presse française en a fait un nouveau cheval de bataille pour critiquer la justice marocaine. […]