Jamel Debbouze, qui réside souvent en pays d’Arles, s’y produira sur scène demain.
– Q : On vous sait un peu discret, alors de quoi parle votre spectacle?
– DD Je vous dis tout (Rires). Vous saurez tout. Ma vie, mon fils, ma femme, DSK, Wikileaks, Clearstream… tout y passe.
– Q : Vous avez un pied à terre dans les Alpilles? Qu’est ce qui vous a attiré?
– DD Je suis venu dans les Alpilles avec la MJC Charly-Chaplin de Trappes, j’avais 15 ans. Pour moi, c’est un peu le bled mais en France (rires). Un endroit pour bronzer, où il y a plein d’oliviers, le soleil et la chaleur. J’ai l’impression d’être au pays. C’est magnifique.
– Q : Et les Arlésiens, ne vous ont-ils pas inspiré un sketch?
– DD : Je me suis beaucoup amusé à Arles pendant la préparation. Ces habitants m’ont inspiré. Je fais des improvisations sur Avignon et Arles, pendant quinze minutes, dans mon spectacle. Sans aucune limite, avec la tête et le coeur, sans jamais être irrespectueux.
(…)
– Q : On dit de vous, que vous êtes un artiste engagé. Est-ce vrai?
– DD : Je suis un artiste indigné. Je m’engage, j’aide, j’aime la proximité. Je n’aime pas la politique de salon. J’appelle les gens à voter conscient. J’ai la chance d’avoir des micros tendus. C’est une opportunité.
– Q : Justement, on est à un an des élections présidentielles, avez-vous un message à faire passer?
– DD : Oui. On ne peut pas être spectateur et ne pas être content dans son salon. Concrètement. On connaît votre combat contre l’extrême droite.
– Que pensez-vous de la popularité de Marine Le Pen?
– DD Marine Le Pen ment. Elle annonce de faux chiffres sur l’immigration et la délinquance.
A Paris, il y a plus d’étranger et moins de délinquance. L’immigration rapporte à la France, et ne coûte pas un centime. C’est une valeur sûre. Il ne faut pas lutter contre son immigration. Elle ne coûte pas un euro.
Tout ce que veut Marine Le Pen c’est rouler en Citröen. Elle dira tout pour arriver au pouvoir. C’est une femme dangereuse pour la République.
(Merci à parciparla)