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Commerçants et habitants dénoncent un climat pesant d’insécurité juste derrière l’Hôtel de ville.

Dimanche dernier, un homme d’une trentaine d’années a été violemment agressé (voir photo) et gisait, dans son sang, sous les yeux des passants, des habitants, et des commerçants. Ces derniers, à bout de nerf, tirent la sonnette d’alarme.La journée, des clandestins font garer les voitures et demandent de l’argent en retour. Si les gens refusent, ils les menacent et vont jusqu’à briser les vitres des véhicules pour voler ce qu’ils y trouvent, lâche Gaëtan, le boulanger.



Un SDF “homme de main” pour les commerçants

“Le soir, deux bandes squattent la place. L’une d’elle est très violente, et regroupe des jeunes des quartiers alentours. Ils passent la nuit dehors. Ces enfants n’ont plus peur de rien, et sont livrés à eux-mêmes. Pas plus tard qu’hier soir, j’ai vu un groupe d’une dizaine de filles, peu après minuit. Elles avaient à peine treize ans !”

Ce boulanger d’origine sicilienne, qui vit juste au-dessus de son commerce, s’est rapproché récemment de Hanz, un Sdf allemand, qui tente de “défendre les gens du quartier”. Il est devenu une sorte d’homme de confiance des habitants. L’homme a été interpellé deux fois, en possession d’une arme blanche, “unique moyen de défense”, selon lui. Ce qui lui a valu deux mois de prison avec sursis.

“On nous a promis en retour l’arrivée de 120 policiers dans le quartier,explique une restauratrice vietnamienne, et on n’en a même pas vu un.”

La Provence

(Merci à parciparla)

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