Profitant de la vague de retours des travailleurs tunisiens à l’étranger vers leur pays d’origine pour y passer les vacances annuelles, à l’approche du mois de Ramadan, l’Association de Zarzis pour le développement local (Azdl) a organisé, le samedi 16 juillet, une rencontre au profit de cette frange de migrants. La rencontre a été animée par Mme Anne Michau, membre de cette même association. Toutefois, la canicule et l’horaire incommode (10h00) selon plusieurs d’entre eux, ont fait que l’assistance n’était pas nombreuse.
Toujours est-il que les participants ont sûrement tiré profit de la communication présentée par l’avocate française, qui est présidente de l’Association solidarité France-Tunisie (SFT), créée après la révolution en février dernier.Une occasion propice au cours de laquelle Anne Michau a parlé longuement aux présents des services que SFT est censée rendre aux Tunisiens résidant en France, qu’ils soient titulaires d’une carte de séjour ou en situation irrégulière.
Elle les a informés sur les droits aux soins, à la retraite, à l’indemnisation des préjudices résultant d’un fait accidentel ou d’un acte de délinquance, de malveillance ou de discrimination… Elle a bien commenté la constitution des dossiers administratifs, judiciaires ou d’assurance, et expliqué les démarches pour faire valoir les droits du conjoint après le décès du mari et pour bénéficier d’autres avantages sociaux, jusque-là ignorés…
Par ailleurs, et dans le même contexte, on sait qu’à l’issue des travaux d’une conférence internationale sur le rôle de la migration dans le développement de la Tunisie post-révolution, tenue jeudi dernier à Gammarth, le ministre des Affaires sociales a fait remarquer que la révision de la politique de migration en concertation avec l’élite de la communauté tunisienne à l’étranger et la représentation des membres de cette communauté dans les futures instances démocratiques du pays constituent des facteurs positifs permettant aux Tunisiens à l’étranger de jouir pleinement de leurs droits humains, sociaux et économiques.