Organisé à l’initiative du think tank République & Diversité, présidé par Louis-Georges Tin, également fondateur de «An Nou Allé», qui regroupent des Noirs homosexuels, le séminaire a permis de formuler trois recommandations afin de promouvoir la diversité en France.
Veille de 14 juillet à l’Assemblée nationale. Experts, entrepreneurs, personnalités politiques et militants associatifs se succèdent autour des différentes tables rondes consacrées à la représentation des minorités ethniques, des jeunes, des handicapés, des femmes et des LGBT dans la vie civique et politique. Au programme : projets associatifs, bonnes initiatives des chaînes de télé saluées et coups de gueule pour une diversité, au sens large, qui peine à voir le jour en 2011.
Suite aux différents échanges, trois propositions concrètes sont retenues :
Un ministère d’Etat consacré à l’égalité et à la diversité avec des moyens plus importants que les structures associatives. «Ce ministère tiendrait compte, par ailleurs, des 18 critères de diversité comme l’homosexualité par exemple, aujourd’hui délaissée par l’ensemble des ministères» précise Ricardo Vita, directeur de la communication du laboratoire d’idées.
Un intergroupe parlementaire pour la promotion de l’égalité et de la diversité. Ce groupe organisera consultations, auditions et rapports d’expertise sur le sujet.
Un observatoire international pour la promotion de l’égalité et de la diversité qui constituerait un réservoir d’analyses et d’idées. Il intègrerait en son sein des experts, des universitaires, des figures reconnues du monde associatif. Par sa dimension internationale, il permettrait un échange de bonnes pratiques afin d’adapter à la France certains modèles étrangers.