La scène se déroule dans un train à Copenhague au Danemark en juillet 2011. Un homme s’en prend avec grossièreté à une dame âgée parce que son vélo touche au sien. Des passagers interviennent en faveur de la dame. L’homme parle constamment de son droit de dire et de faire ce qu’il veut, et quand les passagers lui demandent de faire preuve de civilité, il se plaint de discrimination.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=bYqzy-QrQZM&feature=player_embedded#at=96[/youtube]Traduction:
Homme : Tu détruis mon vélo en restant là. Tu n’as pas le droit de rester là.
Dame âgée : Oui j’ai le droit.
Homme : Non tu n’as pas le droit, grosse vache.
Autres passagers : Ne parle pas comme ça. Tu dépasses les bornes.
Passager masculin : Pour qui te prends-tu ? Ne parle pas à la dame sur ce ton.
Homme : Elle aussi doit me parler gentiment.
Passager masculin : Tu t’en fais pour ton vélo ?
Homme : Oui, elle est en train de le détruire.
Passager masculin : Non, elle n’est pas en train de détruire ton vélo. Et ne l’appelle pas grosse vache.
Homme : J’ai le droit de l’appeler grosse vache.
Autre passager : Non, tu n’as pas le droit.
Autre dame : Ce n’est pas danois de l’appeler comme ça.
Homme : Je m’en fous que ce ne soit pas danois. J’ai le droit de l’appeler grosse vache. Elle n’a pas le droit de discriminer quand quelqu’un détruit mon vélo.
Passager masculin : C’est correct d’être fâché, mais parle-lui gentiment.
Homme : Elle aussi doit me parler gentiment.
Autre dame : Elle vous parle gentiment depuis le début. Elle ne comprend pas comment elle serait en train de détruire votre vélo.
Homme : Non, elle ne comprend pas. Je lui ai pourtant expliqué.
Autre dame : Elle ne peut pas savoir que votre vélo de montagne se brise aussi facilement.
Homme : Je m’en fous. Son vélo touche au mien. Je n’ai pas à expliquer pourquoi mon vélo est détruit. Elle peut voir que son vélo touche au mien et qu’il déforme une pièce, là. Arrêtez. Taisez-vous.
Autre dame : C’est vous qui avez commencé.
Homme : Pourquoi vous en mêlez-vous ?
Autre dame : Vous devez lui parler gentiment.
Homme : J’ai le droit de parler comme bon me semble. Je ne discrimine pas. Il y a une différence entre discriminer et parler gentiment aux gens. Je parle comme je l’entends. Cela n’a rien à voir avec la discrimination. Je me fous d’être une minorité. Je suis contre vous tous si c’est ce que vous voulez. Lèche mon cul. Va te faire foutre. Allez tous vous faire foutre. Si vous avez un problème, allez tous vous faire foutre.
Autre dame : C’est vous qui avez un problème avec votre histoire de vélo.
Dame âgée : Si votre vélo ne peut toucher à d’autres vélos, vous ne devriez pas l’apporter dans les transports publics.
Homme : C’est toi qui a poussé ton vélo sur le mien. Ne me parle plus. Nous pouvons parler à l’extérieur, grosse vache. Va te faire foutre, ok ? Va te faire foutre.
Dame âgée : Non.
Homme : Chienne.
Passager masculin : Qu’est-ce que je viens de te dire ?
Homme : Quoi ? J’ai le droit de dire tout ce que je veux.
Passager masculin : Arrêtons cette discussion.
Homme : Elle doit cesser de m’irriter avec ses questions. Va te faire foutre. Tu piges ? Va te faire foutre, et sors du train, chienne.
Traduction par Poste de veille
(merci à Jean-en-vac)