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Entrepreneur à Rantigny, dans l’Oise, celui que nous appellerons Jean-Marc a été victime d’une arnaque bien huilée. Il croyait faire fortune, il a perdu 30000 euros.

Il requiert l’anonymat. Parce qu’il a «honte». Honte d’avoir cru, à 50 ans passés, pouvoir multiplier les billets à partir de simples «bouts de papier à chiottes.» Jean-Marc est entrepreneur à Rantigny, dans l’Oise, et il s’en veut. Il a perdu 30000euros dans une arnaque aux billets noirs.

Habituellement, son entreprise ne travaille pas avec l’Afrique. Mais en février, quatre hommes en costume se présentent à son travail. Soi-disant envoyés par l’ambassade du Congo, ils veulent lui acheter du matériel, «pour 250000 euros.» Une chance pour le petit entrepreneur.

Premier, deuxième contact, «ils reviennent ensuite négocier.» La transaction est proche. Et lorsqu’elle se présente, les émissaires du Congo proposent une combine au chef d’entreprise: blanchir leur argent. Ils affirment être en possession d’une mallette remplie de billets noircis pouvant retrouver leur aspect. Il suffirait de glisser un vrai billet entre deux billets noircis pour obtenir… trois vrais billets. […]

Le Courrier picard

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