Pointé du doigt lorsqu’il a porté plainte contre le Quick de Roubaix pour « discrimination », le maire de Roubaix, René Vandierendonck, continue d’expliquer son point de vue, sans doute mal compris dans le tumulte médiatique de l’époque.
Aujourd’hui, il n’a pourtant pas changé d’avis : « Je continue à revendiquer ce que j’ai fait. S’il y avait eu à la fois un McDo et un Quick, le problème aurait été bien différent ! Car je ne suis pas contre le halal. Mais je souhaitais, s’agissant de la seule enseigne de fast-food de ce type présente sur le territoire de Roubaix, qu’elle offre une diversité dans ce qu’elle produit. » Du halal, oui, mais s’il y a une offre similaire non halal à côté.
C’est selon lui le cas, désormais, avec le burger Charal, accessible à la demande du client. « Même si ce n’est pas complètement satisfaisant, on est arrivés à un effort de leur part, au-delà de la polémique. Il fallait montrer que le halal peut être servi, mais aussi répondre aux attentes des autres clients. »
René Vandierendonck va plus loin, en rappelant qu’il encourage même les initiatives de ce type : « Avant l’affaire du Quick, pendant et après, j’ai toujours accompagné les projets locaux halal. L’enseigne qui vient d’ouvrir à l’Espace Grand-rue ne me pose bien sûr aucun problème. En plus, il s’agit d’une famille connue à Roubaix, qui embauche une vingtaine de Roubaisiens. C’est un projet très beau, très intéressant. La création d’un commerce local est quelque chose de bon. J’encourage les projets locaux en ce sens. »