Alors que le sommet de l’Eurogroupe a accouché d’un nouveau plan de sauvetage de 160 milliards d’euros pour la Grèce, les Européens pourraient être appelés plus rapidement que prévus à mettre la main à la poche. Lourdement frappés par le printemps arabe, le Maghreb pourrait en effet se retrouver dans une situation financière très délicate… avec des conséquences directes sur l’Europe.
«S’ils hésitent autant avant de venir au secours de la Grèce, qu’en sera-t-il demain, si la Tunisie, l’Egypte, l’Algérie ou le Maroc connaissent un moment difficile ? Est-ce que l’Europe les laissera tomber ?». Cette interrogation, quasiment tous les économistes maghrébins semblent se la poser en ce moment, en estimant dans leur majorité que les atermoiements autour de l’avenir de l’euro constituent un danger réel pour l’avenir de leur région. Cette dernière est en effet fortement accrochée à la monnaie unique et elle est dépendante des marchés européens. […]
Car, bien qu’elle ne soit pas envisageable dans l’immédiat, une crise durable pourrait se profiler à l’horizon si jamais l’on assistait à un démantèlement de l’Euro. En effet, au delà des répercussions économiques immédiates, s’installerait alors une véritable crise de confiance qui affecterait les marchés maghrébins, conduisant probablement à une vague d’immigration massive, qui viendrait «surinfecter» le mal originel. […]
atlantico.fr (Merci à dude)