Le maire, Erik Pilardeau, est outré que les auteurs des faits, aient été laissés en liberté à l’issue de leur audition. Il va demander audience au procureur de la République.
[…] Jets de cannettes, insultes, vociférations en tous genres, qui se répercutent en écho sur les deux rives du fleuve, volets fracturés, voitures en stationnement dont on crève les pneus et pulvérise les rétros, poubelles renversées et jetées au milieu des rues, massifs floraux de la commune ou plantations privées qu’on saccage, panneaux de signalisation qu’on balance à l’eau, plaisanciers qu’on insulte lorsqu’ils font escale, au point de les faire fuir… Pas une nuit, ou presque, sans que ce secteur de Bogny, ne voit ainsi sa tranquillité gravement perturbée, par cette petite « meute en quête de défoulement », ainsi que la décrit un autochtone, composée de jeunes désœuvrés, n’ayant d’autre occupation que de se soûler à la bière et autres produits toxiques.Habitués, du coup, à être régulièrement sollicités pour intervenir sur ce secteur, peut-être les militaires ne se sont-ils pas particulièrement méfiés, lorsque dans la nuit de vendredi à samedi, vers une heure du matin, ils ont été appelés […].
Les deux gendarmes de la patrouille, dépêchés sur les lieux, sont alors tombés dans un véritable guet-apens. Car, brusquement tous les antagonistes, qu’ils étaient venus aimablement raisonner et séparer, retournèrent alors leur « rabia » contre eux, les massacrant littéralement à coups de poings et de pieds, tout en s’en prenant également à leur véhicule sérigraphié. Les deux malheureux ne parvenant à se soustraire à la furie générale, que le temps de lancer un SOS à leur central, avant de crouler à nouveau sous le nombre, inondés d’insultes en tous genres et même de menaces de mort. […]