Être pris pour cible par les internautes qui fréquentent le site le plus en vue de l’extrême droite est une pénible expérience. La preuve par les mots.
Enfin ! Après des années d’attente, suite aux tragiques événements de Norvège, le débat est enfin lancé sur le rôle joué par les sites d’extrême-droite présents sur la toile, et au premier rang d’entre eux le très influent Fdesouche.
Fdesouche est un site dirigé et contrôlé par des anonymes et dont le fonctionnement repose sur un principe simple : sont mis en ligne des éléments d’informations (extraits d’articles de presse, de journaux radiophoniques ou télévisés et d’émissions de débats) qui servent ensuite de prétexte à un grand numéro de défouloir pour les lecteurs du site. Sauf exception, le thème général des éléments soumis au “débat” est unique, en mode David Vincent, sauf que là les envahisseurs ne viennent pas d’une autre planète mais d’un continent voisin. Résultat : les cibles visées par les participants actifs du site sont toujours les mêmes : les immigrés et/ou les personnalités publiques (politiques, intellectuels, journalistes etc.) qui se préoccupent de leur sort.
Je m’en vais livrer ce matin un témoignage personnel. Depuis trois ans, blogueur régulier sur le net, j’ai subi, comme bien d’autres, les injures, anathèmes, procès en mauvaise francité des participants à Fdesouche. Je m’en vais livrer ces éléments au débat afin que chacun puisse juger sur pièces ce que cela signifie d’être régulièrement pris pour cible par le site phare de l’extrême droite du net. […]
Les “scoops” et la rigueur journalistique de Bruno Roger-Petit vus par Didier Porte
Peu après cette affaire, BRP quittait LePost.fr…
