L’un plonge en prison pour quatre ans tandis que l’autre s’en sort. Les deux présumés incendiaires de la salle des fêtes du quartier lillois des Bois-Blancs, ravagée par les flammes le 26 mai dernier, étaient jugés hier.
Le 26 mai, la salle des fêtes des Bois-Blancs flambe entièrement. Le sinistre se développe vers 3 h 30 du matin mais, depuis la veille à 22 h, les portes étaient ouvertes et des jeunes gens y bricolaient apparemment n’importe quoi. « Un cambriolage et des vols de tuyaux de cuivre. Ensuite, un incendie allumé par les délinquants pour ne pas laisser de traces » : tel est le diagnostic du procureur Douglas Berthe. […]
C’est bien après le sinistre du 26 mai qu’une trace ADN sur la goupille d’un extincteur va « parler » : c’est celle de Mehdi Benmimoun, un jeune homme de 19 ans, plusieurs fois condamné, dont deux fois pour des incendies volontaires. L’homme, défendu par Me Florczak, admet des dégradations mais nie avoir incendié. Qui a mis alors le feu à la chaise en plastique provoquant la catastrophe ? Le premier interpellé balance Moktar L., 22 ans, seize fois condamné. Lequel nie mordicus. Me Ana Maria Fierro, son avocate, va réussir à convaincre le tribunal alors que le procureur demandait la condamnation du duo. Relaxe pour L. tandis que Benmimoun écope de quatre ans.
(Merci à Witten)