Addendum 5/08/11
Reportage dans le JT de France 3
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=BL8Vjeh27kc[/youtube]Article dans Le Parisien
Témoignage de la jeune femme arrêtée par la police à Aulnay-sous-Bois. Forsane Alizza appelle à un rassemblement musulman à la mairie d’Aulnay samedi.
2/08/11 – La scène aurait été filmée dimanche dernier à Aulnay-sous-bois (93). Les blogs communautaires musulmans et les commentaires sur Youtube (supprimés depuis) dénoncent une provocation islamophobe de la police nationale.
Lâchez-moi, bande de chiens !”
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ti18IwEOucE&feature=player_embedded[/youtube]Témoignage sur Youtube :
Témoignage d’une femme musulmane âgée de 32 ans. Ce dimanche 31 juillet 2011 vers 18h, mon amie et moi marchions paisiblement en direction de la gare d’ Aulnay sous Bois. Arrivées près du parking de la gare, une voiture de police s’arrête à notre niveau et le policier me crie: ” retires moi ça, c’est interdit!!!”, je rétorque que parmi mes droits, je peux m’habiller comme je l’entends. Il ajoute:” est-ce que vous voulez que je vous contrôle ? “, je réponds que celà ne me dérangeais pas. Chose qu’ il n’avait sans doute pas apprecié. Lui et ses deux collègues policiers descendent du véhicule et là commence un dialogue de sourds. Le même policier me rappel qu’il est interdit de dissimuler mon visage et je lui réponds que j’ai le droit de pratiquer ma religion comme je l’entends que ce soit dans un espace public comme privé. Une autre voiture arrive et trois policiers dont une femme, en sortent. La femme s’approche de moi en enfilant une paire de gants et m’annonce qu’elle va me palper. A ma grande surprise ils ne m’ont pas demandé de décliner mon identité, alors je décide d’appeler mon avocat.
Nulle part dans la circulaire de Guéant, il n’est fait allusion à une palpation surtout que j’acceptais de décliner mon identité et de procéder à l’ identification, j’ étais donc en droit de refuser la palpation. Etonnés de mon appel à l’avocat, les policiers se concertent et passent des appels à leurs supérieurs depuis leurs véhicules. De là, débute une grande divergence entre eux, à savoir… me palper ou non?. Je decide d’accepter la palpation sous condition d’éviter mes parties intimes, chose qu’ils ont refusés. Ils décident de m’embarquer au commissariat de police de Sevran, sans m’avoir demandé de décliner mon identité, ni procéder à l’identification. Ils m’empoignent pour me mettre les menottes, la suite en image…
(merci à Janus Bifrons et Cgrave)