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Le coût des trois premières nuits d’émeutes à Londres et dans les autres villes d’Angleterre a été estimé mardi à près de dizaine de millions de livres (environ 113 millions d’euros) par l’Association des assureurs britanniques (ABI). Une information contredite à peine quelques heures plus tard par une «source» proche de l’ABI selon laquelle il faudrait plutôt compter dans les 200 millions de livres pour réparer les dégâts.

«Il y a un énorme coût dû à des pertes d’emplois à cause des magasins qui ferment leurs portes depuis le début des émeutes. Plusieurs magasins ne rouvriront pas demain», a expliqué Stephen Robertson, directeur de la chambre de commerce Britannique (BCC) à la BBC. Avant d’ajouter que les consommateurs, «effrayés» mettront du temps à reprendre leurs habitudes.

A titre d’exemple, 16 supermarchés Sainsbury’s ont été attaqués et trois sont toujours fermés. 157 Tesco, dont les portes ferment souvent tard le soir, ont largement restreint leurs horaires d’ouverture. La plupart des banques ont annoncé que leurs agences resteraient fermées ou n’ouvriraient qu’à des moments de la journée très précis.

Qui va payer? La question risque d’être épineuse. En effet, une loi datant de 1886 (« Riots Damages Act ») rend la police responsable des dommages causés sur les biens personnels et professionnels par des «rassemblement tapageurs et tumultueux» d’au moins 12 personnes.

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