Les citoyens marocains résidant à l’étranger célèbrent aujourd’hui leur journée nationale. Célébration qui se tient à un moment où l’on accorde un intérêt particulier à la communauté marocaine résidant à l’étranger. Ainsi, en prenant en considération les politiques conjoncturelles et les stratégies à long terme, le Maroc célèbre chaque année la journée nationale des Marocains résidant à l’étranger (MRE).
Une occasion de faire le point sur la réalité de cette catégorie des concitoyens marocains et de chercher à relever les problèmes auxquels ils font face et leur donner une occasion de s’exprimer. Or si l’année précédente la priorité avait été donnée à l’attenuation des effets de la crise économique et financière sur cette communauté, cette année cette célébration a un autre goût. En effet, elle a lieu au lendemain de l’adoption par le Maroc d’une nouvelle Constitution qui donne une place de choix aux citoyens marocains résidant à l’étranger.
Justement, après avoir milité, appelé, demandé et fait pression pour que ses droits politiques soient entièrement reconnus, cette communauté a gagné son pari. Il suffit de parcourir les dispositions qui évoquent directement cette catégorie des citoyens marocains pour se rendre compte qu’ils ont eu gain de cause. Dans le premier titre, la loi fondamentale met en avant la défense des intérêts de la communauté marocaine à l’étranger.
Ainsi, il est spécifié clairement à l’article 16 que «le Royaume du Maroc œuvre à la protection des droits et des intérêts légitimes des citoyennes et des citoyens marocains résidant à l’étranger, dans le respect du droit international et des lois en vigueur dans les pays d’accueil. Il s’attache au maintien et au développement de leurs liens humains, notamment culturels, avec le Royaume et à la préservation de leur identité nationale. Il veille au renforcement de leur contribution au développement de leur patrie, le Maroc, et au resserrement des liens d’amitié et de coopération avec les gouvernements et les sociétés des pays où ils résident ou dont ils sont aussi citoyens.» […]