À la rentrée scolaire, les lycéens de 1ère L et ES seront sensibilisés à l’homosexualité, comme l’avait déjà annoncé le Bulletin officiel daté du 30 septembre 2010. Imposés par la Direction générale de l’enseignement scolaire, ces cours choquent de nombreuses associations familiales.
Les familles ont parfaitement compris les objectifs des concepteurs : orienter les jeunes vers des expériences sexuelles diverses, considérant que le sexe social est plus important que le sexe biologique» explique “Familles de France”.
Ce ne sont que quelques paragraphes mais ils suscitent encore un débat qui commence à agacer, surtout, au ministère de l’Education nationale. À la rentrée scolaire de 2011, la Direction générale de l’enseignement scolaire a souhaité mettre en place des passages, dans les livres de SVT des lycéens de première ES et L, concernant l’orientation sexuelle. Cette initiative date de près d’un an, quand elle avait été annoncée au Bulletion officiel du 30 septembre 2010, soit quelques mois après la polémique déjà soulevée par le film d’animation Le Baiser de la Lune. En février 2010, la présidente du Parti chrétien-démocrate et ancienne ministre Christine Boutin avait en effet demandé, dans une lettre ouverte au ministre de l’Éducation Luc Chatel, « l’interdiction de la diffusion du film », pour les écoliers de CM1 et de CM2 « au nom du respect de la neutralité de l’Éducation nationale ». Ce projet d’expliquer le relations homosexuelles aux enfants à travers l’histoire de deux poissons avait donc finalement été abandonné.
Ici, la polémique repart de plus belle. Si certaines associations se réjouissent que l’on ose enfin briser un tabou à l’école, l’enseignement catholique, des associations familiales ou encore des politiques multiplient les indignations et les menaces de boycott des livres pour que cette partie du programme soit retirée.[…]
L”identité sexuelle est le fait de se sentir totalement homme ou femme.[…] Cette identité dépend d’une part du genre conféré à la naissance, d’autre part du «conditionnement social» selon les Editions Bordas.
[…] Mais au ministère de l’Education nationale, cette fois, on tape du poing sur la table. Celle-ci n’a «pas lieu d’être», a-t-on assuré à Libération mardi, et l’on renvoie à une déclaration de Luc Chatel de juillet dernier : «Les programmes se contentent d’affirmer la distinction entre identité sexuelle qui relève de la sphère publique et orientation sexuelle qui relève de la sphère privée, avec l’objectif de lutter contre les préjugés, ce qui correspond aux valeurs de la République que l’École transmet».[…]France Soir – 10/08/2011 / Revoir aussi : Manuels scolaires : On ne naît pas homme ou femme, on le devient.