SOS Racisme, association placée sous la tutelle politique du Parti socialiste dès sa création, de Harlem Désir (1984 -1992) à Dominique Sopo, en passant par Fodé Sylla (1992 -1999) et Malek Boutih (1999 -2003), a toujours été majoritairement financée sur fonds publics, quand bien même son action, en dépit d’un objet vertueux, s’inscrit dans la droite ligne d’un soutien politique à son parti de tutelle.
Le budget de SOS Racisme tourne donc autour du million d’euros, dont une bonne partie, sous prétexte d’action citoyenne, est utilisée en campagnes de propagande anti-gouvernementale.
Les relations de SOS Racismes avec l’argent ont souvent été opaques, et la Cour des comptes n’a pas manqué d’en pointer certains excès en stigmatisant de «graves insuffisances de gestion et de rigueur» sur les budgets 1997 à 2000. «L’association n’aurait pas pu échapper à la mise en redressement judiciaire sans des concours financiers publics de caractère exceptionnel, subventions au titre de la réserve parlementaire de 1998, 1999, 2000, sur le budget de l’éducation nationale et surtout en 2001 subvention des services du premier ministre au titre des fonds spéciaux». Merci Jospin… […]
En 2009, selon le Journal Officiel, l’association a encaissé 904 596 euros, un chouïa moins
qu’en 2008, dont 579 000 euros d’argent public, du ministère de l’Education nationale au FASILD (Fonds d’Action et de Soutien pour l’Intégration et la Lutte contre les Discriminations (FASILD), établissement public issu du Fonds d’Action sociale pour les travailleurs musulmans d’Algérie en métropole et pour leur famille), en passant par le ministère de la Justice et des sports, sans oublier la Mairie de Paris et le Conseil régional d’Ile de France… Pour info, les membres de cette belle association ont versé 18 669 euros de cotisations […]
L’Union (Merci à billgates)