Le bourgmestre d’Anvers, Patrick Janssens (SP.A), souhaite la création d’institutions fermées pour détenir des revendeurs de drogues qui séjourneraient illégalement en Belgique jusqu’à leur renvoi dans leur pays d’origine, a-t-il affirmé lundi à la télévision locale atv.
Maintenant, les dealers affirment souvent qu’ils proviennent des zones de conflit, comme la Libye et l’Afghanistan, et ils sont rapidement relâchés.
Mercredi dernier, des affrontements avaient opposé dans le quartier anversois du Seefhoek des commerçants d’origine étrangère à des revendeurs de drogue. Les commerçants voulaient régler eux-mêmes le problème, estimant que la politique menée par les autorités ne produisait pas suffisamment de résultats dans leur quartier. M. Janssens était alors en vacances.
Le bourgmestre, qui a repris ses fonctions, a réclamé lundi l’aide du fédéral. Selon lui, quelque 200 dealers ont été interpellés au cours des derniers mois dans la partie nord d’Anvers, mais la plupart d’entre eux ont été remis en liberté. […] «Cela ne peut plus continuer. J’engage les autorités fédérales à en faire une priorité, afin de s’attaquer eu problème de la drogue à Anvers-Nord», a-t-il ajouté.