Lundi soir, une vétérinaire a recueilli une chatte, qui venait d’être brûlée vive au parc Saint-Crépin. « Elle devrait s’en sortir », pronostique la praticienne.
EN accueillant malheureusement très souvent des bêtes martyrisées, cette vétérinaire soissonnaise imaginait avoir « tout vu » en matière de cruauté envers les animaux. Mais la jeune chatte que les sapeurs-pompiers lui ont amenée, lundi soir, l’a encore plus horrifiée. C’est un badaud qui, avant-hier, a alerté les secours. Une jeune chatte venait d’être brûlée vive au parc Saint-Crépin.
Il semble que le femelle, âgée de moins d’un an et qui aurait prochainement mis au monde six chatons, ait subi un traitement qui dépasse l’entendement. « Apparemment, les jeunes, qui ont fait ça, ont répandu, sur le sol, un produit inflammable et attiré la chatte avec de la nourriture, puis ont mis le feu », raconte la vétérinaire. […]