Les grands médias n’abordent pas la question des meurtres, viols et tortures de Libyens de race noire (Toubous), de travailleurs et d’étudiants africains des régions de Benghazi, de Misrata et de Tawergha, commis par les « libérateurs » du CNT. Bernard Henri Lévy, imposteur « droit de l’hommiste » qui avait de gros intérêts financiers dans le bois en Afrique noire, non plus.
Il a même présenté à Nicolas Sarkozy, en juillet, deux commandants rebelles venus chercher des armes. Il sait pourtant bien qu’une « Brigade de nettoyage des esclaves, des peaux noires » y sévit et que le crime de nettoyage ethnique devrait les conduire devant la Cour Pénale Internationale…
A New York, le 14 août, plusieurs dizaines de milliers de manifestants se sont réunis, Bd Malcom X, dans le quartier de Harlem, à l’appel de Louis Farrakhan, dirigeant de Nation of Islam, du Père Miguel d’Escoto Brockman, ancien vice-président de l’ONU, de Cynthia McKinney, membre de la Chambre des représentants (1993-2003 et 2005-2007), de Sara Flounders (cofondatrice de l’International Action Center, une organisation présidée par Ramsey Clark – ex-ministre américain de la Justice), d’ONG et de partis de gauche, pour condamner le racisme du CNT, l’agression de l’OTAN contre la Libye et l’embargo contre le Zimbabwe. Les médias n’en ont pas parlé… En France, les organisations anti-racistes se taisent. […]