Fdesouche

Le gardiennage nocturne des véhicules en Algérie est, dans la plupart des cas, fictif, donnant lieu à un racket en bonne et due forme. Une pratique qui rappelle la récente affaire du parking de Marseille… (Voir Fdesouche)

C’est le même mot d’ordre dans tous les quartiers des grands ensembles urbains. Même tarif, «mêmes prestations».

Comment gagner de l’argent en dormant ? Il suffit de s’autoproclamer gardien de parking. Le filon est tellement fécond, qu’un nombre incalculable d’oisifs s’y accroche. Tous les ensembles urbains sont pourvus d’un parking, avec ou sans l’accord des habitants.

Les récalcitrants finissent toujours par obtempérer et se plier au diktat de ces vampires nouvelle vague. «Ces jeunes désœuvrés ne gardent rien; ils vont dormir comme tout le monde; c’est la troisième fois que je me fais voler quelque chose de mon véhicule, dont les serrures ont été forcées; une fois c’est le poste-radio qui a disparu, une fois des achats que j’ai oublié de prendre, une autre fois les enjoliveurs… comme je fais un métier d’astreinte, je rentre tard le soir, et je n’ai jamais aperçu l’ombre d’un gardien sur les lieux», nous confie un habitant d’une cité périphérique, qui en a gros sur le cœur de ces pseudo-veilleurs de nuit.

Cependant, ceux-ci sont très ponctuels quand il s’agit de percevoir chaque mois ce qu’ils considèrent comme leur dû. Ils prennent entre 500 et 600 DA/mois par voiture, selon les quartiers, et se font également payer, rubis sur l’ongle, les «absences, même prolongées, durant lesquelles vous n’aurez pas utilisé «leur» parking», poursuit notre interlocuteur. […]

El Watan (Merci à 9MM)

Fdesouche sur les réseaux sociaux