C’est l’accroissement permanent du volume des dettes privées et des dettes publiques qui a permis le développement du Système mondialiste. Mais l’heure de payer la facture est arrivée.
1- Le libréchangisme mondial et la dérégulation financière ont conduit à une concurrence fiscale entre les États. La délocalisation des profits et des patrimoines a débouché sur l’évaporation d’une partie des recettes fiscales des États : ainsi, en France, l’impôt sur les bénéfices s’élève à 3% de leur chiffre d’affaires pour les PME mais à seulement 0,3% pour les multinationales du CAC 40. La même logique s’est appliquée aux particuliers : les riches Grecs ont placé leurs avoirs en Suisse et beaucoup de Français aisés sont devenus exilés fiscaux en Belgique ou en Grande-Bretagne.
Le libréchangisme mondial a mis en concurrence la main-d’œuvre des pays développés avec celle des pays du tiers-monde : ce qui provoqué la baisse des salaires et la montée du chômage lié aux délocalisations, aux États-Unis et en Europe. »
Avec trois conséquences financières :