La soixantaine de Roms originaires de République Tchèque et de Slovaquie, hébergés depuis le 16 juillet par la commune et le CPAS d’Etterbeek dans les anciens locaux de la Fondation Jourdan, quitteront les lieux mercredi. Aucune solution de réhébergement n’a, pour l’heure, été trouvée. Vincent De Wolf, bourgmestre d’Etterbeek, a dressé mardi le bilan de cette occupation et en appelle à une responsabilisation des autorités régionales, fédérales et européennes.
Au cours d’une conférence de presse, M. De Wolf a rappelé les efforts consentis par sa commune en matière d’encadrement et de sécurité pour accueillir ce groupe de Roms. Initialement installés sans concertation avec les autorités communales dans les anciens bureaux du ministère des Finances, rue des Champs, ces demandeurs d’asile ont, sur base d’une convention formelle établie avec la commune, pu occuper provisoirement une partie de la Fondation Jourdan jusqu’au 31 août.
Ce type de situation envoie, selon lui, un message d’encouragement aux Roms de Slovaquie et Tchéquie à venir s’installer à Etterbeek alors que les autorités communales n’ont pas les moyens de les prendre en charge. Il a également déploré le fait que, malgré l’aide fournie par le CPAS d’Etterbeek aux Roms, certains d’entre eux ont entamé une procédure mettant en cause la responsabilité du CPAS.
Divers intervenants sociaux travaillant avec les Roms, ont rappelé l’importance de l’accompagnement dans la recherche de formations et d’emplois afin de responsabiliser les Roms et de les aider à s’intégrer en Belgique.