Le camp de Jean-Michel Baylet a confirmé mercredi qu’il avait été mis en examen en 2009, mais a assuré que cela n’avait aucune incidence sur sa candidature à la primaire socialiste pour la présidentielle.
Le camp du président du Parti radical de gauche et seul candidat non-socialiste à cette primaire a affirmé son innocence dans une affaire portant selon lui sur quelques centaines d’euros ou quelques milliers d’euros seulement, et a annoncé le dépôt immédiat d’une plainte pour diffamation contre Rue89.
Le site d’information écrivait mercredi que M. Baylet était mis en examen depuis 2009 pour prise illégale d’intérêt et favoritisme dans différentes affaires en sa qualité de président du conseil général de Tarn-et-Garonne.
Un porte-parole de M. Baylet, Harold Huwart, a contesté la qualification de prise illégale d’intérêt.
M. Baylet a bien été mis en examen en 2009, mais pour favoritisme, et dans une affaire qui est un “non-évènement”, a dit M. Huwart.[…]
Un contrat avait été passé en 2000 pour la fabrication de 12 numéros de 2001 à 2005. Mais en 2004 est intervenue une réforme des marchés publics abaissant la barre au-dessus de laquelle les marchés devaient donner lieu à des appels d’offres. La justice reproche à M. Baylet de ne pas avoir, à partir de ce moment-là, mis en concurrence plusieurs entreprises pour le journal départemental, a dit son avocat.
Or il ne restait plus alors qu’un numéro à réaliser, a-t-il souligné, et les montants sont “dérisoires”.
Ce dernier numéro aurait coûté 4.500 euros hors taxe, dit-il. Selon M. Huwart, l’affaire aura coûté 800 euros au conseil général.
Elle n’a “rien à voir” avec le fait que M. Baylet, patron de la Dépêche du Midi, ait ensuite repris la société produisant le bulletin trimestriel puisque M. Baylet a alors immédiatement mis fin aux relations contractuelles entre cette société et le conseil général, a assuré Me Dupeux[…]
Source : AFP