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Perry Clark, élu démocrate américain, est sénateur de l’État du Kentucky, USA. Le 8 août 2011, quelques jours après la ratification de l’accord sur le relèvement du plafond de la dette américaine par Barack Obama, Perry Clark publiait une lettre d’une page, adressée à ses concitoyens et exposant ce que tout le monde sait, mais cherche à cacher. Surprenant, il n’a pas été exclu de son parti.

« Mes chers citoyens, après mûres réflexions sur l’adoption d’une loi de replafonnement de la dette et d’austérité budgétaire la semaine dernière à Washington, j’ai décidé que c’en est assez. Cette législation est effrontément inconstitutionnelle, c’est pourquoi je lance un appel par la présente à la mise en œuvre d’une série d’actions d’urgence pour réparer les dommages causés, en commençant par la démission du Président Barack Obama.

Notre nation et le monde sont au seuil du chaos économique et social. Le système financier est en phase de désintégration et la plupart de nos états et de nos villes subissent des coupes budgétaires sans précédent qui ont pour conséquences l’accroissement du taux de mortalité. Cette situation rappelle la crise de 1933. Cette même année, l’Allemagne, sous les ordres de Wall Street et de la City de Londres, mettait Hitler au pouvoir. Dans le même temps, les États-Unis empruntaient la voie patriotique avec l’élection de Franklin Roosevelt et la mise au pas de Wall Street.

Le 2 août 2011, sous l’énorme pression des mêmes banquiers de Wall Street et de Londres qui ont mis Hitler au pouvoir, le Congrès des États-Unis a adopté une législation en violation flagrante de la Constitution des États-Unis, Article 1 Section 8. Le Congrès entérine ainsi un programme d’austérité vicieux et inutile et crée un « super-Congrès » de douze membres pour appliquer ce programme. La totalité du projet, dont le super-Congrès, l’interdiction des débats et amendements, et le mécanisme de déclenchement automatique, est effrontément inconstitutionnelle.

Cela fait directement écho à la loi allemande de 1933 abandonnant le pouvoir législatif aux mains du gouvernement criminel d’Adolf Hitler. Il fallut attendre les procès de la Seconde Guerre Mondiale pour que le monde se remette de cette folie.

Le Président Obama a été un acteur central de cette législation, et à partir du moment où il a apposé son nom sur ce texte, il a franchi la limite. De nombreux membres du Congrès ont dénoncé ce texte, et des leaders nationaux l’ont déclaré inconstitutionnel. Il est aujourd’hui nécessaire d’aller plus loin. Je me joins à l’homme d’état américain Lyndon LaRouche et demande la démission immédiate du Président, sans quoi il devra faire face à une procédure de destitution.

Tous les élus, dont je fait parti, ont juré solennellement de « protéger, défendre et promouvoir » la Constitution des États-Unis. J’appelle donc ici le Congrès a renouveler son serment et à annuler la législation du 2 août.
Une fois fait, j’appelle le Congrès à rétablir sans délai la seule solution viable à la crise économique et à restaurer le Système américain d’économie.

Nous devons commencer par rétablir la loi Glass-Steagall et ainsi mettre Wall Street en échec une bonne fois pour toute. Il faut pour cela une adoption rapide du projet de loi H.R. 1489 à la Chambre des représentants et au Sénat, pour restaurer la loi Glass-Steagall de 1933. Pendant les 66 années où la loi Glass-Steagall était en vigueur, les banques de Wall Street étaient sous contrôle, et nous avons évité l’effondrement financier. Le rétablissement de Glass-Steagall est la première étape indispensable à la reconstruction de notre nation. Et alors que nous nous engagerons sur cette voie, nous deviendrons un modèle et une source d’inspiration pour les nations qui souhaitent nous suivre.

Je presse le Congrès à faire son devoir. Ce n’est pas une période pour les « soldats à mi-temps » ou les « patriotes de la dernière heure ». Le peuple américain a trop souffert et ne mérite rien de moins ».

LIESI

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