Fdesouche

Deux ans de prison dont 12 mois avec sursis et mise à l’épreuve. C’est la peine à laquelle avait été condamné Jamal Dati, 40 ans, frère de l’eurodéputée et ex-Garde des Sceaux Rachida Dati, le 15 juin dernier, par le tribunal de Verdun. L’homme avait violenté son ex-compagne, Maélys…

Aujourd’hui, celle-ci est « à bout ». Car le 10 juillet, toujours à Verdun, la jeune femme dit avoir été à nouveau victime de coups, et de vol. Ce que nie Jamal Dati.

« J’étais sortie avec une amie. En rentrant de discothèque, vers 5h, il m’attendait à 100 m de chez moi. Il m’a mis un coup à la tête et est parti avec mes affaires ». D’après elle, des commerçants du quartier lui ont assuré qu’il tournait autour de chez elle depuis plusieurs heures.

Pour cette affaire, Jamal Dati a été placé en garde à vue à Longwy, mardi. « Je ne comprends pas pourquoi ce dossier n’est pas instruit à Verdun. Ma cliente a été obligée de se rendre en Moselle le mercredi pour une confrontation », souligne Me Liliane Glock, l’avocate de la plaignante. « Il est suspecté d’un délit ! Je ne vois pas ce qu’il y a de choquant à être entendu là où il réside ! », contre l’avocat du mis en cause, Me Berna. Qui, s’il avoue ne pas avoir assisté à la garde à vue de son client, trouve que les choses vont trop loin. « Si cela continue, nous porterons plainte pour dénonciation calomnieuse. Ce que veut cette femme, c’est que mon client craque, ainsi que toute la famille Dati ».

Au bout de 24 heures de garde à vue, Jamal Dati a été remis en liberté, sans prolongation. Y aura-t-il un procès ? « Il faut une enquête sur Verdun », précise Me Glock. Maélys, elle assure que, dès le lendemain de sa remise en liberté, son agresseur présumé a appelé ses parents à elle pour les menacer.

« Je ne comprends pas. J’ai l’impression que ça ne s’arrêtera jamais ». Et de renchérir : « C’est pourtant sa soeur qui a créé la peine plancher… Il m’a pourtant menacé plusieurs fois ».

Très amoureuse de Jamal Dati pendant de nombreuses années, elle dit avoir tourné la page. Et lance, « un appel au secours » car elle ne veut « plus vivre dans la peur ».

L’Est Républicain

(Merci à Charly)

Fdesouche sur les réseaux sociaux