Dans une interview recueillie par Public Sénat, l’ancien secrétaire d’Etat Alain Marleix a qualifié l’écologiste Jean-Vincent Placé de «notre Coréen national». La polémique n’a pas tardé…
Après l’Auvergnat de Brice Hortefeux et la Norvégienne de François Fillon, voici le Coréen d’Alain Marleix, le spécialiste du découpage électoral à l’UMP, à propos de l’écologiste Jean-Vincent Placé. Les journées d’été du parti commencent fort.
A priori, aucune raison à cette sortie, au contraire de Fillon qui avait dérapé en répondant aux critiques d’Eva Joly sur le 14 Juillet. Sauf si l’on connaît le visage de Jean-Vincent Placé, et que l’on sait qu’il est né à Séoul, et a été adopté.
Jean-Vincent Placé, candidat aux sénatoriales et conseiller politique de Cécile Duflot, réagit auprès de Rue89 : «C’est un scandale absolu, et je suis rarement scandalisé. Aujourd’hui il s’agit de moi, mais demain il dira de Manuel Valls “notre Espagnol national” ou de Rachida Dati “notre Marocaine nationale”, ou encore de Rama Yade “notre Sénégalaise nationale”. Je pense à mes parents [adoptifs, ndlr]. Le fait d’être coréen n’est bien sûr pas une infamie. Mais tout simplement, je suis français depuis 34 ans et uniquement français.» […]