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Olivier Cabanel, revient sur la «disparition» de 16 000 pièces du «Mobilier national».

C’est un vieux serpent de mer qui refait régulièrement surface avant de disparaitre à nouveau.

En effet, on sait que les ministres ont, entre autres privilèges, celui de pouvoir choisir des meubles, des pièces d’art, tableaux, tapisseries, pour leurs ministères mis à disposition par «le mobilier national», mais cela concerne aussi l’Assemblée Nationale, le Sénat, l’Elysée, les ambassades…

Le «Mobilier National» dispose ainsi de 200 000 pièces allant de tapisseries rares, vases précieux, tableaux, mobiliers anciens et très recherchés, et objets d’art divers… Ces objets sont inaliénables et leur propriété imprescriptible. Ils occupent une surface de 543 500 m2 dans des locaux ministériels loués pour 240 millions d’euros par an en Ile de France. lien

Lors de leur nomination, les ministres, ou élus, vont donc faire leur «marché» entre mobiliers et œuvres d’art, et la réglementation qui veut que chaque année, un état des lieux de ces objets prêtés soit fait, n’est manifestement jamais respectée. Du coup, des collaborateurs sur le départ sont soupçonnés de garder quelques «pièces» en souvenir de leur séjour au ministère, puisque les ministères n’envoient quasi jamais leur rapport de l’état des prêts. […]

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