Addendum
On en sait désormais davantage sur le profil d’Anthony Draoui, un jeune homme marqué par des faits de violence. Il y a deux ans, il avait agressé l’une de ses voisines handicapée à Tournon-sur-Rhône…
« Comment était-il ? Il était costaud ? », interroge le père de la lycéenne au tragique destin. C’est Chantal, cliente et amie d’Édith présente au moment des faits, qui répond : « Il ressemble à un Indien avec ses yeux en amande et ses cheveux bien tirés et noués par une queue-de-cheval. Il n’est pas très grand, 1m70 tout au plus et était vêtu d’un blouson de cuir marron et d’un pantalon sombre ».” […]
Un comportement loin du souvenir qu’en a gardé son entraîneur de football rambertois de l’époque, Amar Bourazi. « En 2002, Anthony était un bon joueur. Il n’a jamais été agressif sur le terrain ». Et le coach de confier : « Il était introverti et n’avait pas vraiment d’amis. Il se disputait très souvent avec sa mère qui se droguait ».
(Merci à Francis)
C’est un nouveau rebondissement dans l’affaire Marie-Jeanne Meyer, retrouvée carbonisée dans un trou sur les hauteurs de Tournon-sur-Rhône (Rhône-Alpes), le 21 juin dernier. Le “suspect numéro un” était entre les mains de la gendarmerie le jour même de la macabre découverte, mais il a été relâché.
Source : http://www.ledauphine.com/drome/2011/09/06/il-ressemble-a-un-indien?image=11F00BDB-1D9A-4F32-B585-B94E2457DC67#galery
Anthony D., serait aussi l’auteur d’une agression dans un salon de coiffure de Saint-Rambert-d’Albon (Drôme), le 21 juin dernier. Soit le jour même de la découverte sur du corps calciné de Marie-Jeanne.
Ce jour-là il s’était présenté dans un salon de coiffure rambertois et avait saisi la gérante par le cou, avant de lui demander le contenu du tiroir-caisse, tout en la menaçant avec un économe à légumes.(…)
Placé en garde à vue, le jeune marginal, sans domicile fixe, avait été longuement entendu par les enquêteurs avant d’être relâché le lendemain dans l’après-midi. Il était ressorti ce jour-là avec une convocation pour se présenter devant le tribunal correctionnel de Valence le 18 octobre. »
C’est probablement le prélèvement ADN effectué lors de cette arrestation qui a permis aux enquêteurs du meurtre de Marie-Jeanne Meyer de faire le rapprochement avec les traces ADN relevés sur les lieux du crime.
