Les salariés de l’espace accueil des demandeurs d’asile, rue Béclard, ont décidé d’exercer leur droit de retrait. Pour une durée indéterminée.
L’espace accueil, qui dépend de l’association Abri de la Providence, a enregistré plus de 17 000 passages entre janvier et juillet.
Parallèlement, il n’a plus de solutions d’hébergement à proposer. Nous n’arrivons plus à faire face ! La pression est devenue trop grande. »
Les salariés dénoncent également l’insécurité grandissante.
La situation est très tendue, reconnaît Rose-Marie Véron, adjointe à la solidarité. Avec l’arrivée sur Angers de nombreuses femmes, enceintes et avec des enfants, en provenance de la Corne de l’Afrique. C’est dramatique ! »
Mille demandeurs d’asile sont déjà hébergés à Angers. Il en est arrivé quelque 700 de plus depuis le début de l’année. Le préfet estime que la pression est moindre que par le passé. Richard Samuel indique qu’il travaille avec le conseil général et la ville, pour mettre en place d’autres structures d’accompagnement.
(Merci à Zorg)
