« Que voulez-vous que je vous explique ? », s’étonne Angelo Loriot, comme incapable de trouver une raison à son geste. Certes, il y avait l’alcool. L’homme, qui avance pourtant faire ses prières et connaître le Coran en français comme en arabe, avait bu. Interpellé, il souffle à 0,51 mg/litre d’air expiré. « Effectivement », reconnaît-il. Lui qui, au foyer, n’hésite pas à faire la morale à ses copains de nuitées.[…]
Face à la personnalité déroutante de ce prévenu, récidiviste, le tribunal se réfugie sous la peine plancher : un an de prison ferme, assorti d’un maintien en détention.