Le député Nouveau-Centre Charles de Courson est interrogé sur la convocation des patrons des banques par le comité des finances de l’Assemblée Nationale et sur la Grèce par Jean-Jacques Bourdin (RMC).
« Il n’y a pas de risque de faillite pour le système bancaire. On trouvera des solutions, on a les outils techniques pour cela. J’ai toujours pensé qu’il fallait restructurer la dette grecque, comme on l’a fait pendant des années avec les pays d’Amérique Latine ou d’Afrique. »
« – Vous saviez que la Grèce ne pourrait pas rembourser et vous avez quand même voté l’aide de 15 milliards d’euros la semaine dernière ?
– Oui car je ne voulais pas donner le sentiment que nous n’étions pas solidaires de la Grèce. On peut avoir un effet domino sur le système bancaire pas uniquement français. Si les Grecs quittent la zone euro ce sera encore plus grave pour la démocratie car un pouvoir “musclé” va s’emparer de la Grèce. »
(Merci à Mnemic)