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Dans la nuit de mardi à mercredi, l’église Saint-Michel a été taguée par des inconnus. La mairie a rapidement réagi, hier matin, en confiant aux services de la voirie le soin d’effacer les inscriptions telles que « No gods, no masters » (traduire « ni dieux ni maîtres »), ou encore la représentation d’une croix barrée. Un tag aurait également été enlevé sur le bâtiment du théâtre, à Dijon.

Les services de la voirie interviennent dès que nécessaire pour enlever dans l’espace public, ce type d’inscriptions qualifiées de « dégradations », sur le plan pénal. Les policiers interpellent régulièrement les auteurs de tels comportements, sanctionnés par la justice. Sur le plan légal, le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sur les façades, les voies publiques ou le mobilier urbain, fait encourir une amende de 3 750 €, si le dommage est léger, ainsi qu’un travail d’intérêt général. Lorsque le tag a détérioré le support, le contrevenant encourt deux ans de prison et 30 000 € d’amende, sans compter la sanction, sur le plan civil (dommages et intérêts, frais de justice…).

Le Bien Public

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