Hier, c’était la rentrée des cours d’arabe à la mosquée d’Armentières. Répartis en huit groupes sur quatre niveaux, les jeunes Armentiérois peuvent apprendre l’arabe standard, celui qui sert à la communication, avec des professeurs bénévoles encadrés par deux professeurs d’État.
Il règne comme une atmosphère de rentrée dans les salles de classe de la mosquée d’Armentières. Comme dans toute école, on n’entre pas sans se présenter aux hommes de l’association qui gère ce lieu. Ils nous accueillent amicalement comme toujours. Dans les salles, une certaine effervescence. « Aujourd’hui, on organise les groupes », explique Allal Benkhadra, l’un des deux professeurs payés par l’État marocain pour dispenser des cours d’arabe selon une convention avec l’État français (enseignement de la langue de la communauté d’origine). Les familles sont souvent demandeuses et les jeunes ont l’air souvent bien joyeux de retrouver leurs copains sur ces chaises-là. (…)