18 septembre 2011 par Véronique Soulé, journaliste à Libération
En voilà un qui, à l’instar de De Gaulle en mai 1968, n’aime pas “la chienlit“… Dans un message de rentrée, le directeur de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Metz (Enim), Pierre Padilla, met en garde les élèves contre des profs qui voudraient les “endoctriner“. Et leur demande de signaler toute tentative de “propagande” en cours…
[…] “Dans cet esprit, écrit Pierre Padilla [à la tête de cette école publique depuis 1994], il convient de vous méfier de certains enseignants plus soucieux de défendre leurs intérêts corporatistes que les intérêts des élèves. J’attire votre attention sur des comportements qui consisteraient à vous prendre en otage pendant les séances de travaux pratiques pour vous exposer des revendications qui ne sont pas les vôtres et pourraient aboutir à des mises en difficultés scolaires.
Dans tous les cas, si vous faites l’objet de quelqu’ opération de propagande que ce soit, je vous demande instamment d’en informer soit le Directeur des études, soit le Directeur de la formation. De plus, dans les Grandes Ecoles, vous avez un Bureau des Elèves élu qui assure votre représentation et la défense des intérêts des élèves. N’hésitez pas à les solliciter.
La direction de l’ENIM peut également vous aider dans la mesure où vous l’informez sur vos difficultés. N’oubliez pas que vous êtes des ingénieurs libres et responsables; nos cours doivent servir à vous former à votre futur métier, pas à des pressions politiques et corporatistes.
Pour vous exprimer, vous avez de nombreuses instances: le BDE, le Conseil Pédagogique, les réunions des responsables de groupes de TP, le Conseil d’Administration et à tout moment l’ensemble des membres du Comité de Direction. A aucun moment, vous ne devez accepter un quelconque chantage ou des menaces de quelque personnel que ce soit, fusse même un Professeur de l’Ecole.
Vous êtes des citoyens libres et vous n’avez à subir aucun endoctrinement de quelque nature que ce soit ,” conclut Pierre Padilla
[…]
lire la suite sur le site hébergé par Libération
(merci à GB)