Pour quelques millions de dollars, Caroline Kennedy a décidé de trahir sa mère et de rendre publics des enregistrements qu’elle voulait garder secrets pendant 50 ans après sa mort. Tout le monde, sauf son mari bien-aimé Jack, en prend pour son rhume dans ses confidences. C’est le cas du leader noir Martin Luther King qu’elle qualifie de faux jeton.
Martin Luther King, apôtre de la non-violence, a rendu possibles les avancées extraordinaires des droits civiques des Afro-américains. Son assassinat à Memphis en 1968, provoque des émeutes dans plus de cent villes américaines et crée un tel climat de panique chez les blancs que Washington s’empresse de proclamer un jour de deuil national en son honneur. Le gouvernement américain lui consacrera une journée fériée en 1983.(…)
Son premier discours à l’Église Batiste Ebenezer, en 1947, est le plagiat intégral d’un discours d’un autre pasteur noir, Harry Emerson Fosdick. Le Wall Street Journal découvrira plus tard que King a aussi plagié au moins 50 phrases complètes dans sa thèse de doctorat en théologie à l’Université de Boston. La commission constituée pour enquêter là-dessus conclut qu’il a plagié 45% de la première partie de sa thèse et 21% de la seconde. Même si le plagiat est flagrant, l’université ne lui enlève pas sont titre de docteur. On craint la réaction des Afro-américains. Un groupe d’universitaires, chargé par sa famille de réunir ses œuvres pour publication, découvre que son fameux discours «I have a dream» est en partie plagié d’un discours prononcé 11 ans plus tôt par le pasteur noir Archibald Carey.
Mais surtout, le pasteur King est un obsédé sexuel avec un besoin insatiable de copulation. Les informations sur les mœurs dissolues de King ne viennent pas de ses ennemis racistes, mais de proches collaborateurs, d’universitaires et de journalistes noirs troublés par son hypocrisie sans borne. (…)
(Merci à St-Laurent)